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EnglishIci, en Inde, la photographie revêt un aspact particulier. L'échange de regards n'est pas innocent. La relation visuelle porte de l'énergie.
Par le seul regard, s'opère un échange profond et subtil qui peut procurer l'expérience de la Réalité et, parfois, changer le cours d'une vie.
C'est le "darshan".
"A travers ses photographies, issues de la richesse de ses rencontres, son regard nomade illustre la diversité anthropologique, documentaire ou affective du portrait. Aucune cloison n'est alors posée à l'appréciation de ces visages : hommes, femmes et enfants rencontrés au hasard des villes et villages indiens.
Mais Alain Carayol occulte envitonnement et décors, les visages surgissent de cadrages très serrés; l'artiste se concentre sur les regards, sièges de la vie qui animent ces portraits. La photographie se dégage alors des images plus connues de l'Inde véhiculées par le National Géographic ou le magazine GEO. Sans ancrage avec le cadre culturel qui pourrait rattacher la perception de ces images au seul exotisme, il ne laisse que chairs, peaux et regards dans une confrontation essentielle à l'autre."
(Extrait du catalogue publié à l'occasion de l'exposition "Envisager Dévisager" , thème départemental, 2001.)
Par le seul regard, s'opère un échange profond et subtil qui peut procurer l'expérience de la Réalité et, parfois, changer le cours d'une vie.
C'est le "darshan".
"A travers ses photographies, issues de la richesse de ses rencontres, son regard nomade illustre la diversité anthropologique, documentaire ou affective du portrait. Aucune cloison n'est alors posée à l'appréciation de ces visages : hommes, femmes et enfants rencontrés au hasard des villes et villages indiens.
Mais Alain Carayol occulte envitonnement et décors, les visages surgissent de cadrages très serrés; l'artiste se concentre sur les regards, sièges de la vie qui animent ces portraits. La photographie se dégage alors des images plus connues de l'Inde véhiculées par le National Géographic ou le magazine GEO. Sans ancrage avec le cadre culturel qui pourrait rattacher la perception de ces images au seul exotisme, il ne laisse que chairs, peaux et regards dans une confrontation essentielle à l'autre."
(Extrait du catalogue publié à l'occasion de l'exposition "Envisager Dévisager" , thème départemental, 2001.)
